De tels facteurs sont-ils pris en considération par les tribunaux lorsqu'ils prennent des décisions relatives aux allocations pour l'entretien et la garde des enfants.
D'abord, il y a effectivement un certain nombre de pères dont la justice considère qu'ils n'ont pas assez de ressources pour payer une pension alimentaire.
Par différence avec les mécanismes dont on a parlé plus tôt, la pension alimentaire est accessible que les parents aient été mariés ou n'aient pas été mariés.
Charge à la mère du coup de faire encore d'autres démarches puisqu'elle a dû faire déjà une première démarche qui est de demander la pension alimentaire, ça n'étant rien automatique cette pension.
Donc il y a une certaine tolérance en fait des professionnels du droit, des juges mais aussi des avocates et des avocats au fait que les pères de classe populaire ne paient pas de pension alimentaire.
Mais en fait, on s'aperçoit quand on analyse les pratiques des juges, que ceux-ci ont tendance à considérer que le père n'a pas payé de pension alimentaire, y compris par exemple quand son revenu s'approche du SMIC.
Mais au-delà de cela, l'absence de pension alimentaire pourrait paraître justifiée si les deux parents gagnent exactement la même chose et si effectivement ils se partagent le temps de garde de l'enfant exactement 50-50.