Sous la menace des affrontements et des agressions diverses, les nombreuses populations contraintes au déplacement et à l'exil connaissent des situations difficiles de survie.
L'un des principes de base du droit international - le droit des peuples à l'autodétermination - sert désormais de justification à l'exil, au nettoyage ethnique ou au génocide.
Comme telle, elle apporte la promesse d'un avenir meilleur pour les populations de la région, met fin à la séparation et à l'exil et favorise la réconciliation.
Il ne reste plus rien à détruire, mais on tue et on condamnent à l'exil des populations civiles tandis que le Conseil de sécurité refuse d'en débattre.
Plusieurs délégués se réfèrent aux efforts déployés pour renforcer la protection dans le pays d'origine, l'un d'entre eux soulignant l'importance de se concentrer sur les facteurs d'incitation à l'exil.
Les difficultés de réinsertion conduisent de nombreux réfugiés à rester en exil ou à s'installer là où leurs enfants ont le plus facilement accès à l'éducation et aux services de santé.
Ces conflits ont mis à rude épreuve l'équilibre sous-régional, entraîné des centaines de milliers de pertes en vies humaines, causé d'importantes destructions d'infrastructures et contraint des centaines de milliers de personnes à l'exil.