Féminicides : un « Grenelle » en France et de grandes attentes

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9月1日,数百名抗议者聚集在铁塔前面的特罗卡迪罗广场声讨家庭里的“女性杀手”,呼吁政府实行更有效的法规阻止家暴。抗议者们每人举着一个号码牌,从1到100,代表着2019年至今为止每一位被丈夫或者前伴侣杀害的女性,气氛庄严肃穆。

法国政府召开了格勒纳勒会议,针对家庭暴力商量解决办法,具体措施将在11月25日公布。

Elles s'appelaient Isabelle, Jackie ou MichèleEn France, 101 femmes sont mortes depuis le début de l'année sous les coups de leur conjoint, concubin ou ex-compagnon.

La dernière, tuée lundi, avait 92 ans.

Pour répondre à ce fléau et à la pression de la rue, le gouvernement a lancé un « Grenelle des violences conjugales », une concertation de près de trois mois.

Et sans attendre, il a rendues publiques des mesures dites « d'urgence » : la création de 1000 nouvelles places d'hébergement pour les victimes à partir de l'an prochain, plus de facilités pour porter plainte à l'hôpital et l'expérimentation de juridictions spécifiques pour traiter les affaires rapidement.

Ici, au centre d'écoute du 3919, pas moins de 45 000 témoignages ont été reçus l'an passé.

C'est dire l'ampleur du phénomène.

« On a une exacerbation de ces violences conjugales puisqu'on observe aussi une augmentation des appels à la fois au 3919 mais aussi sur tous les dispositifs des associations de notre réseau.

Les femmes sollicitent de l'aide de plus en plus. »

Et ce n'est pas une nouveauté.

En 2017 déjà, Eurostat rapportait que la France avait l'un des taux de féminicides les plus élevés d'Europe.

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