Depuis le 1er janvier 2018, la distribution de sacs en plastique à usage unique est interdite dans les commerces de Montréal.
Cette décision s'inscrit dans une prise de conscience mondiale des impacts de notre consommation de plastique sur les écosystèmes terrestres et marins.
Chaque année en effet, plus de 8 millions de tonnes de déchets plastique sont déversés dans les océans, soit l'équivalent d'un camion à ordures complet chaque minute.
Pour lutter contre ces catastrophes, des solutions existent.
La décision de plusieurs municipalités québécoises de bannir les sacs en plastique à usage unique a été saluée par les organisations environnementales.
Une étude réalisée pour Recyc-Québec par le Centre international de référence sur le cycle de vie des produits (le CIRAIG) a apporté des éléments importants sur le cycle de vie des fameux sacs d'emplettes.
Le sac en plastique conventionnel en polyéthylène haute densité, celui interdit par les municipalités, a un impact moins grand sur la santé humaine, la qualité des écosystèmes et l'utilisation des ressources fossiles que les autres types de sacs jetables étudiés: les sacs en bioplastique, en plastique épais et en papier.
Le sac en plastique conventionnel présente un défaut majeur: il n'est pas biodégradable et ses répercussions lorsqu'il est abandonné dans l'environnement sont considérables.
Si vous devez faire un choix, privilégiez le sac en polypropylène non tissé communément appelée "sac chinois" (celui habituellement offert dans les épiceries).
Vous ne devrez l'utiliser qu'une vingtaine de fois en moyenne pour qu'il devienne plus écologique qu'un sac conventionnel en plastique.