Si la doudoune a dévalé la piste du succès, c'est en partie grâce au développement d'une marque française bien connue et de l'influence des "paninari", ces jeunes BCBG italiens qui traînent devant les sandwicheries milanaises dans les années 80.
Jusque-là réservés à l'alpinisme, la doudoune devient un vêtement tendance qui se porte aussi en ville.
Au début du XXe siècle, avec le tourisme de montagne, des fabricants de matériel se développent.
C'est le début d'une mode d'hiver, d'abord pensée pour une élite.
Les produits sont chers et peu adaptés aux conditions climatiques.
Dans l'entre-deux-guerres, des alpinistes amateurs cherchent alors de meilleurs équipements.
En Europe, deux hommes créent simultanément l'ancêtre de la doudoune.
Ils s'inspirent des sacs de couchage pour en faire une veste rembourrée de duvet.
Un Britannique, George Ingle Finch, qui est un des pionniers de l'alpinisme.
Il n'hésite pas, lui, à recourir à de l'équipement beaucoup plus technique que les gentlemen qui, d'habitude, mettent un point d'honneur à gravir les sommets je dirais, avec art et en ayant un recours à la technique moindre.