Il faut faire très attention au bruit médiatique.
Quand vous avez une espèce de montée en crise d'un sujet, une fabrication de la crise, il faut toujours garder son pas de côté et comprendre d'où vient le narratif, d'où vient le discours, qui il sert.
Il sert une chose très simple, c'est qu'on parle du matin au soir d'intelligence artificielle et que donc ça recrée un marché et donc une valeur économique. plus une accoutumance.
Qu'on en parle en bien ou en mal, on crée une acceptabilité sociale du sujet qui permet derrière d'introduire d'autres usages.
Mais l'IA est déjà omniprésente dans notre quotidien, dans notre travail, dans notre intimité, dans nos sociabilités, etc.
Est-ce que ça transforme les rapports?
Est-ce que ça pose des questions politiques majeures sur l'éducation, sur le travail, sur surtout la démocratie?
Oui, bien sûr.
Et donc la question fondamentale derrière, c'est pas « Doit-on avoir peur de l'IA ou pas ? » .
La question fondamentale derrière, pour moi en tout cas, elle est beaucoup plus simple que ça.