1954.
Après 8 ans de guerre, les accords de Genève marquent la fin de la présence coloniale française en Indochine.
Le Viêt Nam est alors divisé en deux : au Nord, la dictature communiste d'Hô Chi Minh, soutenue par l'URSS et la Chine ; au Sud, le régime autoritaire de Diệm, soutenu par les américains.
Rapidement, le Nord affiche sa volonté de réunifier le pays en faisant vaciller l'autorité de Diệm.
Pour ce faire, il s'unit aux maquisards nationalistes du front de libération du Sud Viêt Nam : les « Viêt-Cong » .
Pour assurer le ravitaillement en armes et en munitions, l'armée populaire vietnamienne utilise un ingénieux réseau de routes secrètes taillées dans la jungle : la piste Hô Chi Minh.
Au Sud, la situation se dégrade rapidement : malgré l'appui des américains, l'autorité de Ngô Đình Diệm est largement contestée.
Son peuple le déteste, ses généraux préparent son assassinat, et il ne parvient pas à contrer la guérilla révolutionnaire qui s'oppose à lui.
Pour Washington, la situation est très préoccupante.
Nous sommes en pleine guerre froide, et la Maison-Blanche redoute qu'un effet domino ne transforme l'effondrement du régime de Diệm en basculement global de l'Asie du Sud-Est dans le camp communiste.