La production africaine est très faible, elle s'élève seulement à 1,5 voire 2 tonnes par hectare, alors que celle de nos variétés hybrides de riz atteint facilement les 5 à 6 tonnes, et les plus hauts rendements atteignent les 10 tonnes par hectare.
Cela représentait 3,4 voire 5 fois leurs volumes, le potentiel y est encore énorme.
Yuan Longping, célèbre agronome chinois et membre de l'Académie chinois d'Ingénierie, est né à Beijing et a grandi dans le Hunan.
À partir du début des années 1960, il dirigea l'équipe de recherche sur le riz hybride à haut rendement.
Après avoir rencontré de nombreuses difficultés, le riz hybride a finalement pu voir le jour, afin de résoudre les problèmes alimentaires de toute la population mondiale.
Dans les années 1980 et 1990, le vieux Yuan s'est rendu par deux fois en Égypte, où il a pris le temps d'échanger avec les experts locaux sur la culture du riz hybride.
Notre riz hybride a connu des succès dans plusieurs pays africains, comme à Madagascar où la superficie cultivée est relativement grande, et la croissance des rendements est significative.
Il y a aussi le Libéria, dont le président est même venu vister notre centre de recherche, cependant la superficie cultivée n'y est pas importante.
Il y a encore un grand potentiel de développement du riz hybride en Afrique, mais certains problèmes subsistent toujours.
Yuan Longping n'a pas ménagé ses efforts pour aider les peuples africains à maîtriser la technologie de la culture du riz hybride.