Moi j'entends la colère, et je pense que c'est un droit fondamental dans notre société de pouvoir l'exprimer.
Et donc, que nos concitoyens qui considèrent qu'aujourd'hui, ils ne sont pas entendus, pas considérés, s'expriment et le disent, d'abord, il faut le respecter, il faut l'entendre, et ils ont tout à fait le droit de manifester, de s'exprimer, et ils le feront samedi.
Donc, respect, considération, et moi je veux comprendre.
Ensuite, je dis "méfiance", parce qu'il y beaucoup de gens qui veulent récupérer ce mouvement, beaucoup de gens, il y a beaucoup de partis politiques, la France insoumise, une partie des socialistes.
Tous les partis, sauf le vôtre, et les écologistes, oui !
C'est un bon résumé.
Il y a de l'impatience, mais il y a de la colère, et cette colère, je la partage, parce qu'il y a une chose que je n'ai pas vraiment réussi à faire, c'est que je n'ai pas réussi à réconcilier le peuple français avec ses dirigeants, et ça c'est vrai, et ça me touche moi, mais si ça ne touchait que ma personne, à la rigueur, ce ne serait pas grave, mais c'est plus profond, et ce divorce, on le voit dans toutes les démocraties occidentales.
Il m'inquiète, et je considère qu'il est au cœur de la mission qui est aujourd'hui la mienne.