On trouve ce qu'on raconte la Bible et la tradition gréco-romaine, Babylone a fini par symboliser tout ce que l'orient peut produire d'attirance et de répulsion, de merveille, de décadence, de splendeur et de misère.
On va voir surtout à partir de la fin du 18e siècle et surtout à partir du 19e siècle, un goût des écrivains, des artistes pour un orient toujours plus lointain et un orient beaucoup plus inconnu que même encore que l'égypte et cetera.
Et cet orient va être associé au luxe évidemment, toujours avec cette idée derrière du luxe, de la débauche, une sorte de vie à la fois somptueuse et qui ne répond pas à nos critères, à nos critères moraux.
Même dans la Bible on condane, Babylone comme une antique jérusalem, Babylone est décrite comme une coupe d'or aux mains de Yahweh, donc comme quelque chose d'absolument fabuleux, formidable.
Quand on va avoir des époques où il va y avoir des grands travaux, des grands aménagements urbain, on va mettre l'accent sur la ville magnifique, donc au 18e au 19e siècle et quand on va avoir des époques marquées par des catastrophes marqués par des condamnations morales, on va plutôt renvoyer à la ville maudite.
Ça va être le cas par exemple au 16e siècle avec la Rome Papa qui va être condamné par Luther comme la ville maudite, ça va être le cas au 19e siècle ou certains vont condamner l'évolution des grandes métropoles de la révolution industrielle.
Quand on veut déprécier une ville, on la compare à Babylone, la ville maudite.
Comme Babylone a deux aspects, un aspect positif et un aspect négatif.
De la même manière, la tour de Babel, à certaines époques, a été vu comme le symbole de la superbia, de l'orgueil humain, de la révolte contre Dieu.
Et à d'autres époques, particulièrement au 18e siècle voir au 19e siècle, la tour de Babel a été vu au contraire comme une extraordinaire construction, voir comme le moment où les hommes ont été tous unis.