Évidemment, tous les spectateurs de karambolage n'ont pas eu la chance d'emprunter le métro parisien.
" Comment ça, la chance ? " diront de nombreux parisiens, excédés par la saturation des lignes aux heures de pointe ?
Certes, cavaler dans les couloirs du métro, monter, descendre les escaliers et les remonter, se serrer et se serrer encore plus les uns contre les autres, dans les effluves d'après-rasage, de déodorant le matin, de transpiration le soir, tout ça n'est pas particulièrement reposant.
Il existe d'ailleurs une expression qui qualifie à quoi se réduit la triste vie trépidante de beaucoup de parisiens : " Métro, boulot, dodo ", c'est hélas bien explicite.
Pourtant, si on les considère d'un point de vue architectural, les stations de métro parisiennes ont une jolie forme, sortent de cylindres aplatis, un peu utérins et chaleureux, et elles sont couvertes de carreaux de céramique blanc, biseautés.
Oui, la RATP est heureusement revenue au décor d'origine, après quelques détours erratiques dans les couleurs pop, et notamment l'orange dans les années 70.
Bon, mais savez-vous qu'il existe des stations fantômes ?
Des stations que personne ne connaît car on ne les voit pas ?
Une douzaine en tout !
Certaines n'ont jamais été ouvertes, les plans des concepteurs du réseau ayant changé en cours de construction.