Méconnue il y a encore quelques années, la maladie de Lyme touche de plus en plus de personnes au Québec.
C’est, en fait, en 1977 qu’on a pour la première fois entendu parler de cette maladie, aux États-Unis, dans la ville du même nom.
Depuis, elle a été diagnostiquée dans de nombreux autres pays, essentiellement dans l’hémisphère Nord.
Cette maladie se transmet par la piqûre d’une tique, qu’on appelle la tique du chevreuil ou la tique à pattes noires. Elle se situe essentiellement dans les boisés,les forêts et les hautes herbes.
Pas plus grosse qu’un pépin de pomme avant de se nourrir, elle peut jusqu'à tripler de volume lorsqu’elle est gorgée de sang.
Mais attention, toutes les tiques ne sont pas forcément porteuses de la bactérie à l’origine de la maladie. De plus, ces tiques sont pour l’instant installées seulement dans quelques endroits au Québec. On parle de l’Estrie, de la Mauricie-et-Centre-du-Québec, de la Montérégie et de l’Outaouais.
Ce sont dans ces régions que l’on comptabilise le plus grand nombre de personnes ayant contracté la maladie.
D’ailleurs, leur nombre a augmenté de façon fulgurante dans les dernières années. On est passés de 43 cas déclarés au Québec en 2012 à 304 cas en 2018.
Et cette progression est notamment due aux changements climatiques, parce qu’avec les hivers québécois moins froids, les tiques peuvent survivre et se développer plus facilement.
S’il faut prendre au sérieux la maladie de Lyme, il ne faut pas non plus s’inquiéter au point d’arrêter toute activité en nature.