Le 1er avril dernier, le consulat iranien à Damas a été visé par des frappes qui ont tué sept gardiens de la révolution, dont deux hauts commandants militaires.
Si Israël n'a jamais revendiqué cette attaque, sa signature ne fait guère de doute.
Nous l'avons dit : l'entité sioniste sait très bien que de tels crimes ne resteront pas sans réponse.
L'entité sioniste.
Pour l'Iran, pas question de parler d'État, puisqu'il ne reconnaît pas Israël, et cela fait quarante ans que ça dure, depuis que les islamistes ont pris le pouvoir en Iran.
Ils ont fait de la lutte contre l'existence même de l'État hébreu le ciment de leur politique extérieure.
Mais pendant toutes ces années, ils se sont bien gardés d'attaquer directement Israël.
L'Iran a mis en place un axe de la résistance en soutenant des groupes armés qui, eux, s'en prennent à l'État hébreu : au Liban avec le Hezbollah, en Palestine avec le Hamas, au Yémen avec les houthis, mais aussi en Irak et en Syrie.
La guerre menée par Israël dans la bande de Gaza n'a fait que raviver les tensions ces derniers mois.
Chaque goutte de sang palestinien versée sur le sol rapproche le régime sioniste de sa chute.
