Le sac a une importance phénoménale, pour moi. Je trouve que le sac est un objet hyper sensuel. Moi, j’aime bien, quand je prends mon sac, qu’il s’écrase sur mes genoux, qu’il prenne du corps et qu’à l’intérieur j’aie mon bazar et j’ouvre et je cherche comme un petit chien.
Tout le monde l’avait en poil rouge. Je l’ai pas eu en poil rouge quand j’étais ado. Et 20 ans plus tard, vengeance !
J’ai des priorités, c'est-à-dire, une poche pour le téléphone, et puis une poche pour les clés. Ma fille est fan de petits chats, donc j’ai mis des petits chats parce qu’ils adorent ouvrir la porte eux-mêmes.
Et puis ça, c’est une petite montgolfière en cuir. En prenant mon appartement, j’avais besoin d’avoir un porte-clés pour tenir la route et me laisser porter par le vent et voir où il m’emmène. Et voilà !
Et alors, moi, j’aime bien les grands, grands portefeuilles parce qu’évidemment, comme je suis entre Paris et Genève, il est gros. C’est vrai que ça m’empêche d’avoir un minuscule sac.
Vider son sac. Le petit carnet pour prendre des notes, voilà, je fais des petits croquis dedans et puis, dedans, je conserve certaines choses qui me tiennent à cœur… un dessin de mon fils et puis un dessin de ma fille.
J’ai toujours aussi avec moi un double jack : pas de voyage sans regarder un DVD pour les enfants.
Évidemment, pour faire mes petits croquis, j’ai ma trousse à stylos. Et puis là, c’est mon petit Lego clé USB que je trimbale toujours. Ensuite, j’ai une barrette, symbolique de : « Allez, je me relaisse pousser les cheveux ! »
Donc, je ne pense pas qu’elle m’irait très bien aujourd'hui, à moins que je la mette comme ça ! Ça, c’est mon casque, un petit monstre en caoutchouc à qui on fait avaler les écouteurs.
J’ai - j’adore cette série – une série de jeu de mots sur les peintres, y avait aussi de la Croix Rouge, et puis mon préféré, c’était avec Le Titien, un badge noir qui s’appelait, qui disait : Le Titien à sa mémère. Ça, c’est mon petit chéri.