Edgar Degas : le misanthrope de la peinture

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Acerbe, intraitable, solitaire, craint pour ses remarques cinglantes, Edgar Degas s'est brouillé avec presque tous ceux qui l'ont croisé, jusqu'à ses amis les plus proches.

en 1834 à Paris, il meurt isolé en 1917, mais reconnu comme à la fois un grand dessinateur, un très grand peintre, et un immense pastelliste.

Qualifié de « peintre des danseuses », Edgar Degas a souvent représenté les petits rats de l'Opéra.

Souvent saisis dans des poses de la vie quotidienne, mettant leurs chaussons ou participant à une répétition, il a quelquefois peint leur triomphe.

Ainsi, dans « L'étoile » ou « La danseuse sur scène », en 1876, un pastel dont le cadrage plongeant restitue la solitude et la grâce du succès.

Derrière la danseuse en train de remercier son public, on distingue une arrière-scène presque abstraite, peuplée d'autres danseuses et d'un homme, peut-être lamant de létoile, dont le costume sombre offre un contre-point statique à la blancheur dynamique du tutu de la reine du ballet.

Très solitaire, il fréquente pourtant les foules, l'Opéra, les restaurants de musiciens, mais aussi les champs de course, il observe les chevaux et le théâtre hippique en général.

Entre danseuses et jockeys, c'est le mouvement qui l'intéresse. Il n'est pourtant pas un peintre "de plein air" comme Pissarro, ou adepte de la lumière naturelle comme Monet.

Non. Il croit au travail d'atelier, et il a une prédilection pour les éclairages artificiels.

Éternel insatisfait, perfectionniste à l'extrême, il multiplie les études et les travaux préparatoires, et reprend inlassablement ses toiles. Son austérité générale est balancée par la grande douceur de son regard.

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