Pendant très longtemps, j’ai pas eu de sac, jusqu’à vingt-huit ans. J’aimais pas les sacs, je trouvais que ça faisait trop dadame, donc j’avais un porte-monnaie tellement gros, à la longue, qu’il contenait toute ma vie, qu’il était gros comme un Big Mac. Alors ça allait plus, ça faisait pas très chic.
Et pour finir, j’ai adopté le sac et j’adore ça, parce que je trouve que ça va avec une belle paire de chaussures ou ça va avec un beau vêtement et ce sac, je l’ai trouvé à Tokyo.
Et il a quelque chose de l’enfance, mais, en même temps, il faut s’approcher vraiment pour voir que c’est un dessin d’enfant ou c’est Casio, le petit robot. J’ai plus d’un tour dans mon sac !
Alors je vous sors mon porte-monnaie… je l’adore ! C’est rigolo parce que j’ai pesé mon sac avant que vous veniez et je me suis rendu compte qu’il était sacrément lourd et qu’il fait à peu près deux kilos deux cents.
Je pourrais vraiment habiter dans mon sac, je crois. Je pourrais habiter n’importe où d’ailleurs.
Ça, j’ai trouvé au Japon. C’est des petites lingettes qu’on tape contre les mains et ça chauffe, ça chauffe les mains, je les mets comme ça dans mes gants, j’adore !
Un disque dur pour les ordinateurs, ça, j’ai très besoin, il est tout petit. De nouveau des trucs de fille : des fleurs de Bach. Ça, c’est rigolo, c’est une pièce qui est écrasée, c’est un peu mon objet fétiche, je l’aime vraiment beaucoup.
Ça, trouvé aussi à Tokyo ; je trouve que ça fait très chic ! Tous mes cahiers, que j’ai sur moi, tout le temps. Quand je prends le train, je regarde les gens, parce que les gens m’intéressent. Lui, il est tout simple, je l’aime beaucoup.
C’est vraiment des cahiers de dessins basiques, avec des prises de notes. J’en ai pas eu pendant très longtemps parce que je supportais pas la rature et puis de laisser aussi des mots, laisser une trace.
Maintenant, c’est plus du tout un problème, au contraire, et puis il y a des carnets qui sont un peu plus sophistiqués comme celui-ci ; chaque fois que je m’ennuie, je le continue, donc c’est vraiment un dessin « en live » , qui me… et ça s’appelle la fessée.