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Entre hier et aujourd'hui

Un histoire d'aujourd'hui. 3 fois par semaine, Gail prend le 4*4 de son association et vient porter secours aux migrants qui entrent aux Etats-Unis. Solveig Godeluck des ECHOS a suivi cette éducatrice à la retraite. Sur le tableau de bord du 4*4, il y a un GPS de secours pour appeler des ambulances ou sonner l'alerte en cas d'agression. "Une fois, on a laissé la fenêtre ouverte et un vigilant en a profité pour nous voler." Un vigilant ? C'est une milice d'hommes équipés de fusils. Ils ne veulent pas des migrants. Quand les bénévoles installent des points d'eau qui peuvent sauver des vies. Les vigilants les vandalisent. Ainsi est la vie au pied du mur de Donald Trump. L'immigration a battu un record historique aux Etats-Unis l'an dernier. Plus de 3 millions ont été appréhendés.

L'histoire de Vassieux-en-Vercors Emmanuel Macron sera aujourd'hui, à Vassieux-en-Vercors, pour honorer la mémoire des résistants. Premier président en exercice à la faire. Venir sur le plateau dans la Drôme, "c'est déjà une expérience", lâche Pierre-Louis Fillet, le directeur du musée de la Résistance au DAUPHINE. Il faut entrer dans le massif. 80 ans après, les souvenirs de la Seconde Guerre Mondiale sont vivaces. En 1944, la milice de Vichy lance une offensive contre la Résistance et sème la terreur. Vassieux-en-Vercors subira ensuite, les foudres des Allemands. Plus de 70 habitants tués, dont des femmes et des enfants et alentours, des centaines de civils et de résistants. Vassieux-en-Vercors, c'est un enjeu de mémoire, écrit LE DAUPHINE.

Cette mémoire, Gérard Clauzier tente de l'entretenir à sa manière. LE FIGARO raconte cet instit à la retraite, passionné d'histoire des maquisards du Vercors. Dans les années 2010, il entreprend une quête. Trouver la cabane des Carteaux qui avait abrité des résistants. "Les anciens m'en parlaient. Mais personne ne pouvait me dire exactement elle était." Alors, Gérard arpente les chemins, explore la forêt. Et un jour, il découvre les pierres qui servaient de fondation à la cabane "envahie par la végétation." L'an dernier, il décide avec son association de la reconstruire. Aujourd'hui, Gérard Clauzier s'est donné pour mission d'identifier les résistants qui y sont passés. Il reste des vieilles photos. Il a lancé un appel à témoin. "On connaît leur visage. On a reconstruit leur cabane. On voudrait leur redonner un nom."

La mémoire du maquis existe en films. L'historienne Sylvie Lindeperg en raconte 4 dans LA CROIX. Septembre 1943. Le maquis de l'Ain. Des visages à découvert. Henry Jaboulay montre des scènes d'instruction et d'entraînement des résistants. Mais il veut aussi alerter sur leur dénuement. Souliers usés, vêtements trop légers pour affronter l'hiver. Novembre 1943, le chef des résistants a décidé d'organiser un défilé patriotique à Oyonnax dans l'Ain. Le fils d'Henry Jaboulay a acheté sa pellicule au marché noir. Une bobine de deux minutes seulement, pour filmer 200 maquisards. Pour cacher le manque d'équipement, ceux qui n'ont pas d'armes sont placés dans les rangs du milieu. Les habitants d'Oyonnax, sont inquiets, surpris. Mais très vite, ils applaudissent. A Londres, le film rencontre un grand succès, idem dans la presse clandestine. Juin 1944. Félix Forestier filme les entraînements des maquisards dans le Vercors. Mais il ne parvient pas à enregistrer les combats avec les troupes allemandes. Il va reconstituer plusieurs actions avec des Américains et de jeunes maquisards. Puis, il se cache, enterre les pellicules. En 1945, Jean-Paul Le Chanois les visionne. Elles sont abîmées. Il décide de reconstituer les scènes manquantes. On lui prête des centaines d'hommes. Le film Au coeur de l'Orage sortira en 1948. L'historien Gilles Vergnon dit à LA CROIX que Vassieux-en-Vercors "réunit en les deux piliers de la mémoire. La gloire des combattants comme aux Glières... et les larmes de la population civile... comme à Oradour-sur-Glane."

Des histoires de peintures dégradées Question de THE CONVERSATION : Le militantisme écologiste est-il aussi impopulaire qu'on le pense ? Réponse de SLATE : Les actions radicales écolos sont plus populaires qu'on le pense. Les deux sites d'information analysent les résultats du baromètre écologie environnement dont les données ont été collectées en décembre dernier. Et donc, on apprend qu'il faut nuancer le terme éco-terroristes. Tout le monde ne dénonce pas forcément par exemple, les dégradations de toiles de grands maîtres, par des activistes écologistes.

LE JOURNAL DES ARTS rapporte une vieille histoire... celle d'un vandale qui a fait peur à tous les musées allemands en 1977. Cassel. Joachim Bohlmann a glissé une fiole d'acide sulfurique dans une de ses chaussettes. Un fois devant un auto-portrait de Rembrandt, il asperge la peinture, puis une autre. Un gardien qui se souvient d'un visiteur étrange et qui a un bon coup de crayon, en dresse un portrait. Joachim Bohlmann est arrêté. Ce n'est pas un militant écologiste avant l'heure. Il vient juste de perdre sa femme et souffre de problèmes psychiatriques. Il a déjà une 50aine de destructions à son actif. Il vise systématiquement les visages des peintures. Les dégâts ne sont pas irréversibles. Mais le chantier de restauration de la toile de Drost par exemple, a pris 40 ans. Il sera arrêté, condamné, interné, puis libéré. Il s'arrête un temps. Puis, mécontent de voir sa pension de retraite amputée en réparation des dommages causés, il jettera son dévolu sur un Dürer en 1988. Bohlmann va retourner en psychiatrie. Il s'adonnera à l'art-thérapie. Bon ça marche pas très bien pour lui. Quelques mois après sa sortie, il remet ça dans un musée d'Amsterdam... Entre hier et aujourd'hui. Heureusement, les toiles visées par les militants écologistes aujourd'hui, ont des vitres.

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