On l’a dit : un écart salarial de quelque 20% entre hommes et femmes en Allemagne.
Globalement, en France, il est de 24%. Prenons le cas de la Suisse, où l’égalité est inscrite dans la constitution depuis 34 ans : cet écart de salaire est, en moyenne, de 15% dans le secteur privé, et jusqu’à 30% dans le monde de la finance et des assurances.
Dans le monde entier, globalement, une femme se voit accorder une rémunération qui est de l’ordre des trois quarts seulement du salaire d’un employé masculin effectuant le même travail.
Il y a néanmoins quelques progrès : par exemple, de nos jours, ce sont des femmes qui possèdent et dirigent plus de 30% des entreprises, essentiellement des petites entités.
Des femmes siègent aussi au conseil d’administration de près de 20% des sociétés à l’échelle mondiale. Mais à peine 5% d’entre elles sont le PDG ou le CEO de leur entreprise.
C’est un fait : les hommes assurent désormais une plus grande part des responsabilités familiales.
Il n’en reste pas moins que les femmes doivent assumer l’essentiel de la charge : par semaine, statistiques très globales, un homme y passe 9 heures, une femme, 26.
En matière de maternité, beaucoup trop de femmes dans le monde sont encore laissées pour compte.
Si l’on considère le pourcentage de pays qui offrent 14 semaines ou plus de congés maternité, il était de 30% il y a 20 ans, aujourd’hui c’est un peu plus de 51%.
Cela dit, 800 millions de femmes ne disposent toujours pas d’un congé maternité convenable. Et le congé paternité dans tout cela ?