Lucien Clergue célèbre Picasso—Lucien Clergue
Il ne vous disait pas son point de vue.
Jamais il ne m'aurait dit : « Ça c'est bon et ça, ce n'est pas bon » .
Et j'ai posé la question une fois à Michel Leiris.
Je lui ai dit : « Michel, mais pourquoi Picasso ne me dit jamais : ça c'est bon, ça c'est mauvais » . « Ah » , il m'a dit, « il ne le vous dira pas, il vous accepte en tout et le mauvais explique le bon » , m'a-t-il dit.
Donc, c'était comme ça.
Alors effectivement, il fallait bien l'observer, voir ce qu'il mettait au-dessus du paquet et puis surtout comment il s'attardait sur une image.
Et souvent, il prenait une image, la tournait dans tous les sens, surtout à l'envers.
Et si ça tenait à l'envers, c'est que c'était certainement bon.
Mais il y avait chez lui une espèce de respect de l'artiste qui m'avait bouleversée.
Un jour je lui montrais un portfolio d'une trentaine de photographies de nus.
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